Page:Ménant - Zoroastre, 1857.djvu/132

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 100 —

pouvait être commun à d’autres cultes » pour Rattacher & ce qui les en distinguait à c’est-à-dire à leurs liturgies ; ils les conservent avec une fidélité inviolable et les récitent encore aujourd’hui dans la langue de Zoroastre, mais la plupart du temps sans les comprendre.

Ces liturgies, ainsi conservées dans leur forme première, nous suffisent cependant pour nous Caire voir ce que pouvait être le dogme aux jours de sa splendeur ; elles se posent encore maintenant devant nous avec des formes dont on ne peut contester l’origine, et qui semblent avoir inspiré des formes postérieures, comme si le dogme lui-même avait inspiré les croyances de ceux qui ont si bien copié ses antique » symboles.

Il y a là des questions que la science ne peut résoudre ; ces analogies qu’on remarque dans les croyances religieuses des peuples tiennent à plut d’une cause, et peuvent s’expliquer par des moyens divers.

L’homme, abandonné à lui-même, n’a-t-il pas toujours cherché à pénétrer le secret qui enveloppe son origine et ses destinées ? Avides de connaître ce grand mystère, les penseurs de tous les figes se sont mis à l’œuvre, et la foule s’est prosternée devant leurs rêves, comme elle se serait inclinée devant la