cette branche de la zoologie et faciliter son étude. L’Amérique même, jusqu’ici étrangère à cette impulsion, peut aujourd’hui opposer à l’Europe, les noms de qgelques entomologistes célèbres. Telle a été, MM., la marche de l’entomologie et telles ont été les sources de sa prospérité. En me résumant, on se borna d’abord à distinguer et à dénommer le petit nombre d’insectes que l’on jugea dignes d’intérêt en bien ou en mal. Puis on commença à étudier leurs parties extérieures et à classer ces animaux. Beaucoup plus tard et à la première époque de l’histoire moderne des sciences naturelles, le goût de l’observation s’étendit à toutes les espèces ; on commença à les décrire avec détails et à en former des collections. Peu d’années après, fut établi sur des faits incontestables le principe général de la reproduction de ces animaux, et la méthode retira de grands avantages de l’étude approffrondie et généralisée des métamorphoses. L’entomologie réclamoit une langue particulière, des moyens pour arriver le plus simplement possible à la détermination des objets et pour retenir facilement leurs noms ; des lois pour éviter l’arbitraire, ainsi qu’une méthode fondée sur des caractères certains. Linnæus parut, et nos vœux à cet égard furent remplis. Enfin, de nos jours, Fabricius par l’établissement d’un systéme, ayant pour base les organes de la manducation, a ouvert à l’observateur une route nouvelle, et M. Cuvier nous a conduit à la méthode naturelle par l’anatomie interne.
Tant de travaux ne doivent point décourager ceux qui désireroient entrer dans la même carrière. Que de découvertes à faire sur l’anatomie et la physiologie de ces animaux, sur leurs métamorphoses et leurs habitudes ? Combien d’espèces