Je puis enfin aborder mon but : l’Exposé de la Transformation de Paris.
Le résumé de ma carrière, avant la Préfecture de la Seine, a pris, dans ces souvenirs, bien plus de place que je ne le supposais, tout d’abord. Mais, on me le réclamait, comme un préliminaire, comme une préface indispensable, et je n’osais l’abréger, au risque d’en compromettre l’utilité possible.
Quoi qu’il en soit, me voici parvenu sur le seuil de l’Hôtel de Ville, et, le moment arrivé de le franchir, ce n’est pas, comme on pourrait le croire, un mouvement d’orgueil, peut-être excusable, que provoque en moi la vue d’ensemble de l’Œuvre considérable dont j’ai, là, durant dix-sept bien longues années, poursuivi l’accomplissement : c’est une impression d’intime tristesse, allant presque jusqu’au regret d’avoir accepté cette ingrate mission, au lieu d’obéir à la répugnance instinctive qu’elle me causa, quand je
