part, trois représentants sur sept, proposait : 1o M. Arène, membre sortant de l’Assemblée Constituante, accepté d’avance par tous les comités ; 2o en remplacement de l’amiral Casy, autre membre sortant, qui refusait toute candidature nouvelle, parce qu’il allait remettre la Préfecture Maritime à l’amiral Hamelin, son successeur désigné, M. le comte de Villeneuve-Bargemon, ancien Capitaine de Vaisseau, retiré dans le canton du Beausset, qui le nommait Conseiller Général ; — Ce candidat fut accepté d’autant plus volontiers par Draguignan, que son nom même l’y recommandait, et par Brignoles, qu’à des opinions affectées d’une certaine teinte légitimiste, il joignait des croyances catholiques fort prononcées. — 3o M. Thiers, qui depuis… mais, alors, on le tenait pour conservateur.
Le nom du Ministre de Gouvernement de Juillet, à qui les blancs reprochaient l’arrestation de la Duchesse de Berry, sa captivité à Blaye et tout ce qui s’en était suivi, souleva, de la part des délégués de Brignoles et de Draguignan, une vraie tempête.
Celui de M. le docteur Maure, d’un ancien Député du Juste-Milieu, d’un séide de M. Guizot, proposé par Grasse, ne fut pas mieux reçu.
Mais, Brignoles, qui voulait faire passer M. de Clapiers, légitimiste pur sang, finit par céder. Il fallut bien que Draguignan fît de même. On le dédommagea par le nom du général Changarnier, plus légitimiste qu’orléaniste, admis à sa demande, sur la liste de conciliation, avec celui de M. Jules Poulle, — frère de M. Emmanuel Poulle, ancien Député de l’arrondissement, et Premier Président de la Cour d’Aix, dépossédé de son siège en 1848, et non encore replacé. Cette candidature
