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Sur les proportions

un terme que l’on puisse facilement reconnoître ; et il est convenable de prendre pour un acide réel celui qui es indiqué par cette épreuve ; mais on doit avoir la précaution de se servir, autant qu’il est possible, des combinaisons salines qui, par leur insolubilité, annoncent le moins d’action sur l’eau.

L’action du fer elle-même ne pourroit pas indiquer toute la quantité d’eau latente dans les expériences dont on vient de parler ; car elle doit s’arrêter à un terme où elle ne suffit plus pour surmonter les effets de l’affinité qui lui est opposée. Il est réservé à la belle suite d’expériences dont MM Thenard et Gay-Lussac viennent d’enrichir notre science, de faire connoître les quantités de potasse et de soude qui, indépendamment de toute eau, entrent dans les combinaisons salin.

Le but de mes expériences a moins été de chercher des déterminations nouvelles de proportions dans les sels, que de faire connoître les erreurs qui peuvent provenir de l’eau retenue dans les élémens avant leur combinaison : il me reste à faire voir que les nombres que j’ai adoptés pour déterminer la quantité de cette eau, ne peuvent qu’approcher beaucoup de la réalité.

Et d’abord la barite amenée à l’état de liqué-