être dégagée, et la portion d’acide sulfurique qui constitue le sulfate acidule, tient beaucoup moins à sa combinaison que celle qui forme le sulfate.
On a vu dans mon Mémoire sur les gaz inflammables composés, que j’avois obtenu dans toutes les opérations une certaine proportion d’azote qui ne paroissoit pas devoir être attribuée à un mélange d’air atmosphérique étranger ; quoique j’aie adopté cette supposition dans les calculs des parties constituantes de ces gaz, parce qu’elle étoit de peu de conséquence pour l’objet que je m’étois proposé, et parce que d’ailleurs une grande précision seroit sans objet, puisque la plus petite circonstance peut faire varier ces gaz. J’ai depuis lors cherché à dissiper les doutes qui restoient sur l’origine de cet azote, et j’ai voulu m’assurer si on ne pouvoit point l’attribuer à la perméabilité des cornues de porcelaine dont je métois servi.
On a distillé du charbon en poudre dans