du nitrate de mercure, et du cobalt à l’égard du nitrate d’argent. Dans ces derniers exemples, comme dans les précédens, le métal précipitant trouve dans l’oxide du métal qu’il précipite tout l’oxigène qui lui est nécessaire pour s’oxider, et neutraliser au même degré l’acide de la dissolution.
Ces faits qui me paroissent incontestables, conduisent naturellement au principe que j’ai énoncé, savoir ; que l’acide dans les sels métalliques est directement proportionnel à l’oxigène dans leurs oxides. Car puisque le métal précipitant trouve dans celui qui est précipité tout l’oxigène dont il a besoin pour s’oxider, et neutraliser au même degré l’acide de la dissolution, il s’ensuit que la quantité d’oxigène dans chaque oxide reste la même, et que par conséquent il se dissout d’autant moins du métal précipitant qu’il a plus d’affinité pour l’oxigène. Ainsi, si l’on suppose deux métaux dont l’un prenne deux fois plus d’oxigène que l’autre, il se dissoudra deux fois plus de second que du premier, pour neutraliser la même quantité d’acide.
Il est donc prouvé que lorsque le zinc, le fer, le plomb, le cuivre, l’argent, le cobalt et le mercure se précipitent de leurs dissolu-