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Sur une propriété

soit réfracté ordinairement à la seconde, il est néanmoins réfléchi à cette surface en deux faisceaux, l’un ordinaire, l’autre extraordinaire. De même le rayon réfracté extraordinairement se réfléchit en deux autres ; en sorte qu’il y a quatre rayons réfléchis, tandis qu’il n’y en a que deux émergens. Ces quatre rayons revenant à la première face du cristal en sortent par quatre faisceaux parallèles, qui font, avec cette surface, mais en sens contraire, le même angle que le rayon incident, et qui sont parallèles au plan d’incidence. Pour lier ce genre de réflexion à celui de la double réfraction, il faut concevoir, par les deux points d’émergence de la seconde face, deux rayons incidens, faisant, avec cette surface, mais en sens contraire, le même angle que les rayons émergens. Ces deux rayons, par leur réfraction à travers le cristal, produiront quatre faisceaux qui suivront exactement la route des rayons réfléchis. Ainsi, la loi de la double réfraction étant connue, celle de la double réflexion peut s’en déduire facilement.

Nous allons passer actuellement au genre de phénomène qui fait l’objet de ce Mémoire, et qui est relatif non à la loi suivant laquelle se dirigent les rayons, mais à la quantité et