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sur la bile.

en résulte un extrait brun égal en poids à la 11e. partie de la bile employée. En calcinant 100 parties de cet extrait, on en retire tous les sels qu’on trouve dans la bile de bœuf ; savoir, de la soude, du muriate, du sulfate, du phosphate de soude, du phosphate de chaux et de l’oxide de fer, et on en détermine la quantité comme il a été dit en parlant de ceux de la bile de bœuf.

Tous les acides décomposent la bile humaine et y déterminent un précipité abondant d’albumine et de résine qu’on sépare l’une de l’autre par l’alcool. Il ne faut qu’un gramme d’acide nitrique à 25° pour en saturer 100 de bile.

Enfin, lorsqu’on verse de l’acétate de plomb du commerce dans la bile humaine, on la transforme en une liqueur légèrement jaune, dans laquelle on ne trouve point de picromel, et qui ne contient que de l’acétate de soude et quelques traces de matière animale que je n’ai pu reconnoître. Ces expériences, et d’autres que je ne rapporte pas, me prouvant que la bile humaine ne contient, outre les différens sels dont il vient d’être question, que de la matière jaune, de l’albumine et de la résine, j’ai cru devoir, pour déterminer les proportions