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d’un manomètre.

par la température, mais encore celui qui provient de la tension de la vapeur de l’eau qui se forme ou qui se détruit ; et l’on doit se servir pour le dernier objet des observations de M. Dalton.

Après avoir reconnu les variations qui ont eu lieu dans l’élasticité du gaz à différentes époques de l’observation, il importoit de pouvoir déterminer les changemens chimiques qui sont survenus dans l’atmosphère de la substance végétale ou animale, et la nature des substances gazeuses qui peuvent s’être dégagées ou s’être absorbées.

Ce but est rempli au moyen d’un robinet au-dessus duquel on adapte, dans une cuvette, un tube gradué rempli d’eau ; en ouvrant le robinet, l’eau tombe dans le manomètre, et elle est remplacée dans le tube par un volume égal de gaz : on ferme le robinet, et on peut transporter le tube avec le gaz qu’il contient.

On retire donc par ce moyen une quantité du gaz contenu dans l’appareil, toutes les fois qu’on veut l’examiner, sans produire aucun changement dans la pression de celui qui reste et dans l’élévation du baromètre ; il ne s’agit plus que de soumettre le gaz que l’on a extrait, aux épreuves chimiques.