l’usage de celui du baromètre[1]. Varignon, Fouchi, Gerstner, donnèrent depuis lors différens manomètres.
On a en général cherché, par ces instrumen, à reconnoître les changemens de densité dans l’air par la différence qui s’établit dans le poids d’un globe vide ou plein d’air, mais scellé hermétiquement et mis en équilibre avec un poids métallique ; car, lorsque la densité de l’air extérieur vient changer, le globe subit dans son poids un changement qui répond à celui qui se fait dans un volume d’air égal à celui qu’il occupe, pendant que le poids métallique qui n’a qu’un petit volume reste sensiblement le même.
Bouguer employa un moyen différent pour comparer les densités de l’air de l’atmosphère[2] ; il se servit d’un pendule qu’a fit osciller à différentes hauteurs, pour juger par les pertes de mouvement que faisoit le pendule dans un tems donné, de la résistance de l’air, et par conséquent de sa densité : ses expériences lui