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Observations

la seconde au St.-Gothard, entre Come et Altorf. En fixant les yeux sur le tableau, on voit que, lorsque l’inclinaison est à Lyon 66° 14′, elle est à Chambéry, à St.-Michel et à Modane, presque à la même latitude, et dans la chaîne même, 66° 12′, 66° 12′ et 66° 6′; qu’à Lanslebourg, qui est au pied du Mont-Cenis, elle est 66° 9′, et qu’enfin sur cette montagne, à l’Hospice et à la hauteur de 2120m on la trouve 66° 22′. À Turin, de l’autre côté de la chaîne des Alpes, nous l’avons observée de 66° 3′, c’est-à-dire de 9′ plus petite qu’à Lyon ; mais aussi cette dernière ville, est un peu plus au nord que la première. Si, sur le Mont-Cenis, l’inclinaison paroît un peu plus forte qu’elle ne devroit l’être, en la comparant à celles des lieux voisins, à Chambéry, à St.-Michel, à Modane et à Lanslebourg, qui sont également dans la chaîne, elle paroît être telle à-peu-près qu’elle devroit être en raison de leur position géographique seulement. On ne peut donc tirer aucune conséquence de cette foible augmentation d’inclinaison dans un seul endroit, d’autant plus que sur le St.-Gothard, à une hauteur égale, nous avons trouvé, au contraire, une inclinaison un peu plus foible qu’à Airolo et à Ursern, situés l’un à la pente