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sur les éthers.

et 17 grammes d’acétate de potasse[1]. Probablement que j’ai perdu une portion de l’alcool de ces 30 grammes d’éther, en essayant de le séparer de l’eau avec laquelle il étoit mêlé ; car je ne doute pas que, par la potasse caustique, on ne décompose complettement l’éther acétique, et qu’on ne puisse parvenir, en opérant bien, à en retirer tout l’acide et tout l’alcool qui, par eux-mêmes ou par leurs principes, constituent cet éther.

Telles sont les observations que j’ai cru devoir réunir dans ce Mémoire. Elles prouvent, 1°. que l’éther qu’on obtient avec les muriates métalliques est le même que l’éther muriatique proprement dit ; mais que ces muriates étant très-peu acides, leur action sur l’alcool est très-foible, en sorte que par ce moyen on n’obtient jamais que peu d’éther dissous dans

  1. Comme l’acétate de potasse étoit mêlé avec un excès de potasse, j’ai saturé celle-ci par l’acide sulfurique, et j’ai traité le mélange des deux sels par l’alcool pour obtenir le premier pur.

    Schéele avoit déja vu qu’en mêlant de la potasse et de l’éther acétique, on faisoit de l’acétate de potasse ; il n’a rien dit de l’alcool qu’on obtient de ce mélange lorsqu’on le distille.