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NOTE
Sur la découverte de l’éther muriatique.
Par M. Thenard.
Lorsque je lus à l’Institut, le 18 février dernier, mon Mémoire sur l’éther muriatique, tous les membres de l’Institut, : MM. Berthollet, Chaptal, Deyeux, Fourcroy, Guyton, Vauquelin, Gay-Lussac, etc., etc., regardèrent comme très-nouveaux les résultats qu’il contenoit, et furent frappés des conséquences qu’on en pouvoit tirer. M. Proust, que nous possédons maintenant à Paris, et devant qui je m’empressai de répéter, d’après le desir qu’il en eut, les expériences que j’avois déja faites à l’Institut, savoir l’épreuve du gaz éthéré par la teinture de tournesol et le nitrate d’argent, avant et après sa combustion, etc., partagea entièrement la surprise et l’opinion des chimistes français. Mais vendredi dernier, 13 mars, c’est-à-dire