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de la musique de la Chambre du roy et Inspecteur général de l’Academie royale de musique, demeurant rue de Cléry, décédée du 18« du présent mois, a été inhumée dans nostre église.

Boutervilliers et Mouchet.

Collationné à l’original et délivré par moy, prêtre, commis de Monsieur le curé, ce neuf janvier 1727.

(Signature illisible.)

(Extrait des registres des inhumations de l’église paroissiale de Saint-Eustache à Paris.)

XI.

Acte d'inhumation de André Cardinal Destouches, (8 février 1749.)

L’an nul sept cent quarante neuf, le huit février, Messire André Cardinal, sieur Destouches, surintendant de la musique.du Roy, âgé d’environ soixante et dix sept ans, veuf de feue Dame Anne Antoinette de Reynoldt de la Ferière, décédé hier cul de sac de St Hyacinte, en cette paroisse a esté inhumé dans la cave de la chapelle de la sainte Vierge en cette église. Présens : Messire Guillaume de Nicolay, chevalier, son gendre, demeurant même cul de sac et même paroisse, M’* Claude Justin de Vallans, chevalier, seigneur de Gregy et de Mongaren, ancien lieutenant colonel du régiment royal de la marine, demeurant rue du Dauphin en cette paroisse.

Ainsy signés : Nicolay. — Devallans. — Hou2ié, prêtre.

Collationné à l’original et certifié véritable par moy, prestre sous- signé^ dépositaire des registres. A Paris, le u* juillet 1749.

Mathieu.

XII.

Traité de Destouches et de Ballard pour l’impression de Callirhoé.

Nous soussignés, sommes convenus de ce qui suit, sçavoir : moy Destouches de fournir à M. Ballard l’opéra de Callirhoé, de ma composition, pour par luy l’imprimer, aux conditions qu’il tirera six cent de la première édition, dont nous parapherons une feuille conjointement qui me restera ; desquels six cents exemplaires M. Ballard en retiendra deux cents pour ses frais de ladite impression et m’en fournira cent pour servir à faire mes présents, et les trois cents restants il les payera trois livres dix sols pièce à mesure qu’il les vendra. Et, en cas de seconde édition, les mêmes conditions seront suivies, à la réserve qu’il ne me fournira plus les cent exemplaires de