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que lesdits sieur et dame de Nicolay payeront des premiers deniers qu’ils recouvreront, et secondement les frais de maladie et d’inhuma- tion dudit sieur Destouches, le deuil desdits sieur et dame de Nicolay et de leurs enfants et domestiques, et les menues dettes dudit sieur Destouches qui restent à acquitter, le tout que lesdits sieur et dame de Nicolay ont déclaré monter suivant le calcul qu’ils en ont aussy fiût à la somme de quatre mille livres. En sorte qu’il ne restera plus de ladite somme de 8, 800 livres que celle de 3, 36o livres, qui revien- dra net à la succession dudit sieur Destouches, et ont signé en cet endroit de la minutte des présentes.
Ne s’estant plus rien trouvé à inventorier ny déclarer, tout le con« tenu au présent inventaire est resté en la possession desdits sieur et > dame de Nicolay, qui s’en sont chargés. Le tout après avoir vacqué à ce que dessus jusqu’à huit heures sonnées par double vaccation, afin de finir, et ont signé la minutte des présentes demeurée audit M* Bil- leheu, notaire.
Et le onze mars audit an 1749 sont comparus par devant lesdits notaires à Paris soussignés lesdits sieur et dame de Nicolay, elle de lui autorisée, dénommés en l’inventaire des autres parts, lesquels ont déclaré qu’à l’égard des meubles qui étaient dans l’appartement qu’oc- cupait ledit feu sieur Destouches au grand commun a Versailles, ils n’ont point jugé à propos d’en faire faire d’inventaire pour éviter les frais, mais qu’ils ont fait vendre lesdits meubles par Dubuchet, huis- sier de la prévosté de l’hôtel, suivant son procès verbal en datte des 27 et 28 février dernier, lequel montant net de laditte vente, déduc- tion faitte des frais, est de la somme de 2, 5 5o livres, qui leur a été remise par sondit procès verbal et dont ils se sont chargés parsondit procès verbal, et dont ils se chargent d’abondant par cesdites pré- sentes. Dont acte fait et passé à Paris, en la demeure desdits sieur et dame Nicolay, lesdits jour et an, et ont signé la minutte des présentes étant en suitte de celle dont expédition est des autres parts ; le tout
demeuré audit M* Billeheu, notaire.
Glay. Billeheu.
II.
Brevet de pension de quatre mille livres pour le sieur DestoucheSy inspecteur de la régie de l’Opéra. (24 juin 1715.)
Sur ce qui a été représenté au Roy, estant en son conseil, que, par ses lettres patentes du 8 janvier 1713, Sa Majesté, en prorogeant le privilège de l’Académie royale de musique pour le temps de treize années, à commencer du premier mars que l’on comptera 1719, auroit jugé nécessaire, pour y maintenir l’ordre et la discipline.
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