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12. — Rue Bouillé, rue David d’Angers. — Rue Bouillé. — Il semble même que la voilà trouvée, précisément à côté de la rue Houdon. Cette rue Bouillé, que l’on veut débaptiser, pourrait recevoir le nom de David d’Angers. Toutefois, je doute qu’elle doive son nom actuel au général royaliste ; ce pourrait bien être le nom de quelque entrepreneur ou propriétaire fort innocent de la fuite de Varennes ; point à enquérir avant d’opérer la mutation.

13. — Rue de Puébla. — Le sectionnement de la rue de Puébla est une chose faite. Déjà la première partie de cette rue a reçu, on ne sait pas pourquoi, la dénomination de rue des Pyrénées. Si c’est à cause de la nature montagneuse de la butte Chaumont, la comparaison est bien présomptueuse. J’aurais préféré le nom du combat de San Lorenzo, qui précéda et amena la prise de Puébla.


DEUX CORRECTIONS À FAIRE : RUES DE CONSTANTINE ET JACQUES-DE-BROSSE.


Aux modifications proposées par le Conseil municipal, ne pourrait-on, par la même occasion, en ajouter deux autres, qui ne gêneraient personne et qui satisferaient les Parisiens :

1o Donner au dernier tronçon de la rue de Constantine, que la démolition générale de la Cité a laissé subsister, le nom de Lutèce ; Constantine paraissant tout à fait déplacée dans ce quartier gallo-romain. Il n’y a sur cette rue que deux maisons bourgeoises.

2o Corriger le nom erroné de la rue Jacques-de-Brosse, puis qu’il est aujourd’hui bien constaté par actes authentiques que l’architecte de Saint-Gervais, du Luxembourg, etc., s’appelait Salomon de Brosse.



III.
RÉSUMÉ : LE PRINCIPE, LA COMMISSION
DE RÉVISION.


En résumé, le principe sur lequel tout le monde paraît aujourd’hui d’accord est qu’il faut s’en tenir aux modifications strictement nécessaires et éviter autant que possible ces changements perpétuels, qui troublent les habitudes et qui causent au com-