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furent payées 23, 479 livres 5 sols^ Elles se composaiem de huit flambeaux, de deux terrines ovales, de deux pots à oiUe couverts et d’un « grand surtout représentant Adonis à la chasse, avec Vénus en face, orné des Quatre-Saisons et de leurs attributs, avec quatre sauciers et huit bobèches à mettre bougies^. » Lors du grand bal qui fut donné en 1739 par la ville, à l’occasion du mariage d^une fille de Louis XIV avec un inSsint d^Espagne, la décoration de la salle fut plus galante et plus riante qu’en 1729. Dans les seize trumeaux que Ton entoura de cadres de gaze d’argent étaient disposées des étoffes sur lesquelles étaient découpés et appliqués des ornements de moire d’argent, tandis que dans la frise apparaissaient en moire semblable les chiffres du prince et de la princesse’. A l’une des extrémités de la grande Salle, du côté de l’église du Saint-Esprit, sur laquelle elle s’ouvrait par une tribune garnie de prie-Dieu *, était la chambre dite de la Reine. A Pautre extrémité, une chambre de dimension à peu près semblable, qui, comme nous le verrons plus loin, servait de salle d^audience, était décorée d’une menuiserie remarquable ornée de panneaux, où Jean Goujon, dit-on, avait sculpté, sous la forme de femmes^ les douze mois de l’année’. Dans ces deux chambres, des buffets étaient disposés les soirs de grands bals. Les payeurs de rentes sUnstallaient aussi dans la chambre de la Reine, chambre qui, Thiver, était chauffée comme la grande Salle par des poêles de fonte que Turgot avait fait installer. Un large corridor, qu^on tendait de tapisseries dans les grandes occasions et qui prenait jour sur la cour intérieure, faisait communiquer par le palier du grand escalier la grande Salle avec la salle des Gouverneurs, située au fond de la cour, du côté de Téglise Saint-Jean. On sait que les gouverneurs de Paris étaient de grands I. Arch. nat., H. i858, fol. 127. a. Voy. rinventaire, 40. 3. Arch. nat., H. i858, fol. 296. 4. Voy. rinventaire, i5. 5. Germain Brice, éd. de 1720, II, i36. — Thiéry, Almanach du voyagtur à Paris, p. 804. — Cette salle était désignée sous le nom de salle du Zodiaque et avait conservé les sculptures attribuées à Goujon, lors de l’incendie de 187 1. Elles étaient placées sur le mur de fond, de chaque côté de la cheminée et sur le mur de droite. (A. de Bullemont, Catalogue des peintures, sculptures qui décoraient Vhôtel de ville avant sa destruction, 1871, p. 26.) ET