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Troy fils et de Vanloo fils^ Encore ces toiles devaient-elles être transportées momentanément, en 1746, au couvent des Récollets’. Un maître peintre nommé Godefroy reçut 60 livres en 1740 pour les avoir « raccommodées. » Le même avait, en 1734, touché 5, 010 livres « pour avoir nettoyé, remis à neuf et repeint, > sur Tordre de Turgot, les tableaux qui étaient à Thôtel de ville ^. Un des grands tableaux placés dans cette salle avait été commandé par la ville, moyennant 8, 000 livres^, à Vanloo fils, à l’occasion de la naissance du dauphin, fils de Louis XV ; il fut garni d’un encadrement très riche, payé i, 3oo livres en 1780 au maître sculpteur Michel Lange. Le même artiste s’engagea à feiire huit cadres, de dimension moindre, pour entourer les portraits du prévôt des marchands Turgot, des échevins et des autres membres du Bureau de la ville’, qui devaient, en 1734, comme nous 1609 et en 161 1 par Jérôme Francœur, Hellé et Lallemand. {L*Ancien hôtel de ville de Paris^ 1882, p. 134.) Leroux de Lincy et Caillât citent, en plus, des tableaux de Jehan d’Angers (t6o3). 1. Voy. Inventaire, 14. — Voyage pitt, de Paris, t. I, p. 224, 225. — Hébert, Dictionnaire pittoresque et historique ou description d’architecture, peinture j etc. des monuments de Paris, 1766, p. 25 1 ; cité par Leroux de Lincy (i’* part., p. 47). c Dans les chambres du haut, > disait Nemeitz, « rien de rare, si ce n’est dans la grande salle quelques beaux et grands tableaux. » (A. Franklin, la Vie de Paris sous la Régence, p. 32 1.) 2. Voy. plus loin la note annexée à l’Inventaire de 1740. G. Brice (t. II, p. i36) mentionne aussi des c ouvrages de Beaubrun et de Mignard. » 3. Arch. nat., Q} loggiitet m ; H. i856, fol. 328. 4. Arch. nat., Q^ logg^i*, fol. 241. Jean-Baptiste Vanloo toucha aussi la même année 1, 640 1. pour tableaux par lui faits en dehors du grand tableau. 5. Marché du 11 mars 1730, accompagné des dessins à la sépia, approuvés par Turgot, des bordures sculptées. Celle du portrait du prévôt des marchands devait coûter i5o fr., celles des autres portraits 100 fr. Les dessins sont d’un style Louis XV riche et élégant. (Arch. nat., K. xoo5.) Des tableaux qualifiés de c tableaux d’échevins • et peints par Champaigne, Porbus le jeune, Lallemant, les deux Vanloo, furent transportés, en 1 795, de la maison commune de Paris au musée des Monuments français, avec un tableau en très mauvais état, représentant aussi des échevins et provenant des Récollets. En 1798, le musée remit au Dépôt de la rue de Beaune une toile contenant c des portraits d’échevins, > par Halle. (Archives du musée des Monuments français, t. Il, 280, 260, 346.) Il existe au musée du Louvre un beau tableau de Philippe de Champaigne représentant le prévôt des marchands Jérôme Le Féron et les autres membres du Bureau de la ville, et deux portraits d’échevins également remarquables de De Troy et de Largilliére. Le musée Carnavalet contient également, dans une salle dite des Échevins, un groupe de deux échevins, par Largilliére, trois por ET