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ARNOLD TAN BUCHBL. ISB

pierres vraies ou fiausses, voir les remarques de Pierre Belon, qui parle du moooceros ou animal à une seule corne. Celui qui est préposé à la garde du trésor le montre fsicilement à tout le monde moyennant une légère rétribution, il est renfermé dans


longe gravius ; pendebat enim libras decem septem cum tertia. (Hiero» njrmi Cardani De rerum varietate lib. XV IL Basileae, i357, p. 1164.) — > c In templo beati Dionysii aderant vasa ex achate satis magna, quorum tamen magnitudinem et materiam ara superaret : erant et alia e preciosis lapidibua : erant et gemmae et vetustatis insignia, enais Turpini episcopi, qui Caroii magni aetate fioruit, satis levis, ut senem decebat ; contra gra-* ▼isstmus, ut Yîz a me tractari posset, licet brevis, ensis Joannae virginis, quae olim Gallos ab Anglorum jugo liberaverat, ut ex pondère robur puel- lae dignosceres. Ornamenta quoque regum dum coronantur, ensis, calcaria, corona, galerus, vestis et quaedam alia minoris momentî. Inter caetera vero et unguis erat cornu bovino similis, quem gryphi animalis esse affirma- bant, referentes pedem hujus animalis esse in civitate, in templo quod Senatorum aulae adjacet. Ego vero de hoc nihil compertum habeo, nisi quod unguem vidi ; nec sciocujus animalis esse queattantus unguis, ni for- San excavato cornu bovino ars naturam mentiretur. » {Ibid, , p. 117a.) — Les documents, peut-être les plus anciens que nous possédions sur le trésor de Saint-Denis, sont deux notes du début du x* siècle retrouvées par M. L. Delisle et publiées dans les Instructions adressées par le Comité des travaux historiques aux correspondants du ministère de l’Instruction publique (Paris, 1890, in-8*), p. 7-9. La première de ces deux notes con- tient la description d’un objet que M. E. Molinier a identifié avec TÉcrin dit de Charlemagne (Bull, de la Soc. des Antiq. de France, 1898, p. 304) ; la seconde est une liste des objets précieux pris par le roi Eudes dans le trésor de l’abbaye. Pour le xii» siècle, les deux traités de Suger : De rébus in administratione sua gestis (cap. 3o-34, éd. Lecoy de la Marche, Soc. de l’hist. de France, p. 192-209) et De consecratione ecclesiae Sancti Dyonisii {passim, éd. citée, p. 21 3-238) contiennent de précieux renseignements. Au XIII* siècle, l’abbé Mathieu reçut en dépôt des couronnes royales ; M. Dusevel a publié la reconnaissance qu’il délivra à cette occasion. {Doc, hist. inédits, II, 70.) Pour le xiv» siècle, l’on a un court chapitre de l’Inven- taire du mobilier de Charles V, qui est intitulé : c Parties des nouveaulx habiz royaulx et joyaulx ordonnez pour le fait du sacre des roys de France, baillez en garde aux religieux, abbé et couvent de mons’ Saint Denys, par le roy Charles le Quint, le septiesme jour de may i38o, oultre et pardessus ceulx qu*ilz ont eu en garde pour le temps passé. » (Édition Labarte, Coll. des documents inédits, p. 352-355.) Un inventaire, rédigé en 1604, paraît être, pour Saint-Denis, le plus ancien document de ce genre qui nous soit parvenu (Bibl. nat., ms. fr. 18766, fol. 40), il sera prochainement publié ; un autre inventaire, rédigé en 1634, est beaucoup plus considérable que le précédent, les deux expéditions authentiques qu’en possède la Bibliothèque nationale (mss. fr. 46 11 et 18765) forment chacune un gros volume de prte de 900 pages. Outre les inventaires, il existe des descriptions du tré-



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