sortie qu’une fois en voiture fermée pour faire ma visite à la duchesse ; il est vrai qu’il n’a pas décessé de pleuvoir, ce qui ne contribue pas à rendre Bognor un séjour agréable. — Je voudrais bien que papa me remplisse le jeabot sur la paix et sur la guerre ; mes propres opinions sont à vau l’eau ; je n’y comprends plus rien : est-il vrai que la reine soit médiatrice entre les deux empereurs, est-il… ? Mais voilà un rayon de soleil ; je le saisis pour aller faire mes arrangements pour ce soir avec les North. — Adieu : je vous embrasse à la suite d’un sot griffonnage ; pour ne pas perdre de temps, je ne relis pas ma lettre, car, ce soleil, il ne faut pas le perdre, ou, comme dit Benelli, scapera.
Vous voulez donc savoir all how and about it. Eh bien, chère maman, je vais vous satisfaire. 1o my dress : j’étais coiffée en cheveux, avec deux nœuds de ruban blanc, dont l’un était séparé par ma boucle d’antique, c’était fort joli ; ma robe de mousseline blanche était attachée par devant et sur les épaules avec des roses blanches ; mon collier d’antique, et voilà toute ma parure. À neuf heures, j’ai été prendre mesdemoiselles North et nous avons été dans une grande salle éclairée par une douzaine de chandelles et où nous avons trouvé sept ou huit personnes ; lady Elisabeth Foster, son fils, mademoiselle de Saint-Jules étaient là. Nous nous sommes réunis, et j’ai réclamé la petite Caroline comme une de mes old play fellows, ce qui m’a assuré la bienveillance de lady Elisabeth, à ce que j’ai vu dix fois dans le courant de la soirée. Petit à petit, on est parvenu à former sept ou huit couples et la