ler de vous plus exactement. Papa bête, je ne vous ai pas parlé du château du duc de Richmond ; je vous ai même dit que je ne l’avais pas vu. — Je ne vois pas pourquoi Rainulphe ne m’écrivait pas, tout comme à un autre ; les correspondances altrui lui prennent tant de temps qu’il n’en a pas à me donner, c’est toujours flatteur. Je le prie de se clouer le troisième acte dans la tête, de manière que je l’y trouve à mon retour. Mais, je ne lui fais pas une caresse : s’il en veut, qu’il les demande. — Maman me raconte l’histoire de monsieur de la Châtre : cela fait trembler. Croyez-vous que Buonaparte ait proposé la paix à ce pays-ci ? — Est-ce qu’il faut que j’écrive à mademoiselle de Chastellux ? — Adieu, papa ; l’heure de la poste me presse ; imaginez qu’elle part à midi et, si je la manquais aujourd’hui, elle ne part que dimanche.
Quoique ma lettre ne doive partir que demain, je vous écris de provision, ma bonne maman. Hier, j’ai adressé à Bottendean la dernière lettre que je compte y envoyer. — Comme j’allais monter à cheval, les North sont venues me voir. Après une visite very friendly, je leur ai proposé de les mener en sociable, in the evening, ce qu’elles ont accepté. Alors, j’ai reçu votre lettre qui m’annonce le meilleur état de votre santé. J’ai fait une charmante promenade, Carina étant fort douce et fort aimable. À mon retour, j’ai trouvé les cartes de la duchesse de Devonshire, de lady Georgiana Cavendish et de lady Elisabeth Foster. Lady Spencer a quitté Bognor mardi dernier. À six