naître l’opinion du club Belzunce en cas que je sois destinée à voir quelques uns des habitants d’Angl’Altona. — Adieu, ma bien chère maman ; je vous embrasse tous l’un par l’autre.
C’est dans mon lit que je vous écris, mon cher papa, pendant qu’on arrange mes paquets car on nous dit que tous les passagers sont à bord depuis une heure et qu’on n’attend plus que nous. Voilà donc mon sort décidé ; si ces maudites voitures n’avaient pas été à bord, nous serions à Londres à l’heure qu’il est. Je pars le cœur navré ; le détail que vous me donnez de la santé de maman n’est pas fait pour me rassurer… Ah, mon Dieu ! — Mon cher Rainulphe, reçois les tendres caresses de ta sœur, rends-les à tes adorés parents et tâche de leur faire oublier Adèle. J’embrasse le bon abbé de tout mon cœur. Vous recevrez une lettre de moi aujourd’hui.