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MÉMOIRES DE MADAME DE BOIGNE

tinuel pour son fils et pour la France qui se déclarait en sa faveur.

L’autre Carignan (Villefranche) avait épousé mademoiselle de La Vauguyon, et cette famille s’agitait aussi pour faire admettre sa légitimité par la Cour de Turin. On arguait d’un acte du feu Roi qui, à l’article de la mort, avait dû reconnaître le mariage disproportionné du comte de Villefranche.

Mon père n’était pas toujours libre d’écouter ces minutieuses explications. J’en subissais ma bonne part et je préludais ainsi à l’ennui qui m’attendait à Turin.

Nous partîmes au commencement d’octobre.