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MÉMOIRES DE MADAME DE BOIGNE

L’Empereur aimait assez que les femmes qu’il voulait attirer à sa Cour eussent occasion d’en voir les pompes. Il jetait des coups d’œil obligeants sur les loges ; il resta longtemps sous la nôtre, évidemment avec intention. Au reste, il avait déjà trop de notre monde pour devoir se soucier beaucoup de ce qui restait en dehors.