Page:Mémoires de la comtesse de Boigne Tome I 1921.djvu/177

Cette page a été validée par deux contributeurs.
170
MÉMOIRES DE MADAME DE BOIGNE

gonetti reproduisit avec la même perfection. Cette lutte de bonne amitié se continua, à notre grande joie, jusqu’au moment où Viotti jeta son violon sur la table en s’écriant :

« Que voulez-vous, il a le diable au corps ou dans sa contrebasse ! »

Il était dans un transport d’admiration. Dragonetti n’a eu ni prédécesseur, ni, jusqu’à présent, d’imitateur.