Page:Mémoires de la comtesse de Boigne Tome IV 1922.djvu/223

Cette page a été validée par deux contributeurs.
218
MÉMOIRES DE MADAME DE BOIGNE

« Voilà à peu près, mon cher monsieur Coste, les principaux événements de mon voyage à Palerme ; il a été riche en récolte pour mes souvenirs. Le Consul voudrait souvent un bâtiment de guerre ici et à Naples, Messine, Catane, etc. Il croit et affirme qu’il serait utile au commerce et à la politique ; ceci n’est plus de mon ressort. L’Actéon est bien, fort bien ; il faudrait quinze hommes de plus pour le manœuvrer ; il marche bien, j’ai retrouvé son ancienne vitesse, enfin j’en suis enchanté et je suis bien disposé à tout faire.

« À revoir, portez-vous bien, répandez compliments et amitiés pour moi autour de vous, et recevez l’assurance de ma vieille amitié et de mon dévouement.

« Je vous serre la main de cœur.

« E. Nonay. »