Page:Mémoires de la comtesse de Boigne 1931.djvu/29

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
vii
introduction

inspirent un tendre orgueil. Elle n’eut que des joies en sa nièce, Jeanne d’Osmond, duchesse de Maillé, qui réunit toutes les grâces à toutes les vertus.

. . . . . . . . . . . . . . . . . .

De 1830 à 1848 madame de Boigne suit avec inquiétude les progrès d’une politique dont les instigateurs semblent ne pas mesurer la portée.

La mort du jeune duc, héritier du trône, en 1842, porte un coup fatal à la famille d’Orléans, à la Monarchie, en privant le pays d’un prince en qui il a mis ses espoirs.

La vie de madame de Boigne est marquée de circonstances douloureuses, la mort de sa mère en 1831, de son père en 1838.

En 1835 elle commence à écrire ses mémoires.

Bien que dans sa préface elle marque n’avoir consulté aucun document, il est permis de conjecturer qu’elle s’est servie de sa correspondance personnelle, soit qu’on la lui ait communiquée, soit qu’elle en ait tenu registre de copies. Des membres de phrase se retrouvent transcrits de ses lettres à ses Mémoires. Elle a puisé aux papiers soigneusement classés de son père. Les événements postérieurs à 1830 ont été relatés au moment même.

Elle rédige d’une plume rompue, assouplie. Madame de Boigne a toujours écrit. Outre son importante correspondance, deux romans compacts témoignent de son labeur littéraire.

. . . . . . . . . . . . . . . . . .