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Il est donc vrai le vœu du peuple, dans tous les temps , a été de voir diminuer les impôts. Ici ce ne sont pas les grands de la terre, mais de pauvres bergers qui poussent, au nom du peuple, ce soupir aux pieds de la crêche où reposait le Dieu-enfant, et le peuple, au milieu de cette fête qui lui faisait crier : Noël ! Noël ! offrait des voeux pour son roi encore mineur et demandait à son Dieu de n’être pas écrasé d’impôts!...

Avant de se séparer de la Société des Lettres, Sciences et Arts de l’Aveyron, un de ses plus illustres membres, M. Duval, m’avait prié de lui procurer tous les noëls et cantiques patois que je pourrais trouver. Il s’était proposé d’en publier la collection, pour faire suite à sa belle collection de proverbes patois. A l’époque de sa demande lou Catechisme Roüergas m’était inconnu. Si j’avais pu le découvrir plustôt, je me serais empressé de le lui envoyer, et son élégante plume nous en aurait donné un compte-rendu, que celui que j’offre à la Société fera regretter plus vivement encore.