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acheta, au nom de son fils Gilles, conseiller secrétaire du roi, à Catherine-Françoise d’Arpajon,comtesse de Roucy, la baronie de Brousse avec les terres de Montclar et d’Ennous.

Par autre acte du 5 avril 1739, le fils de Gilles, appelé Etienne Giles , aliéna à son tour la terre de Montclar en faveur d’Antoine de Sambucy, seigneur de Broquiès, châ- telain de Compeyre, conseiller du roi en ses conseils , avocat-général en la cour des aides et finances de Mon- tauban.

Dans les rôles de revues passées en Rouergue pendant les années 1386 et 1387, un Peyrot de Montclar figure au nombre des hommes d’armes qui prirent part à la guerre contre les Anglais.

Le sol de cette commune est généralement schisteux, à l’exception de St-Igest et de ses environs situés sur les bords du Tarn qui offrent un terrain d’alluvion très fer- tile. Les productions sont variées dans le vallon du Tarn , mais sur le plateau on cultive exclusivement les céréales, seigle et avoine.


COUPIAC.

Le village de Coupiac peut se prévaloir d’une grande ancienneté. Nos annalistes du Rouergue le mentionnent dès le IXe siècle, et M. de Gaujal signale son existence en l’an 800 (Tom. I, p. 211). L’étymologie du nom paraît se rapporter au mot latin copia, abondance , richesse.

Le château qui domine le bourg est bâti sur un rocher rasé ou nivelé presque à fleur de terre : il a la forme d’un carré long flanqué de quatre tours circulaires , dont les murs comme ceux de l’édifice ont deux mètres d’épais- seur. Près des combles régnait autour de l’édifica une galerie à machicoulis dont il reste encore quelques par- ties, le donjon s’y fait remarquer aussi. A l’extrémité, il y a des voûtes d’une solidité et d’une exécution remar- quables, les unes en plein cintre, les autres en ogive. Celles