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fiques exécutées, soit par la marine française, soit par celles des autres nations. La Commission n’a qu’un vœu à émettre, c’est qu’une publication prompte et détaillée mette le monde savant en possession des richesses aussi nombreuses que variées dont on est redevable au zèle, au talent et à l’infatigable activité de M. Duperrey et de ses collaborateurs.

La publication des résultats de cet important ouvrage a été entreprise et poursuivie avec beaucoup de soin. Trois livraisons relatives à la zoologie ont déjà paru (fin de mai 1827); les observations magnétiques, celle du pendule, sont livrées à l’impression pour le recueil de la connaissance des temps ; la partie géographique est terminée, et ne tardera point à être rendue publique. La plupart des cartes sont gravées il en est de même des dessins qui sont joints à la relation historique.

M. Paul-Laurent, ancien élève de l’école Polytechnique, professeur de dessin à l’école forestière de Nancy, a proposé un nouveau moyen de suppléer à la gravure sur cuivre, et de multiplier promptement et à peu de frais les empreintes d’un dessin. Son procédé consiste à calquer le dessin avec une pointe sèche, sur une feuille transparente de gélatine rendue insoluble par une dissolution de sulfate de fer oxidé. Deux commissions ont successivement pris connaissance des essais présentées par M. Laurent : elles ont reconnu que les résultats sont très-remarquables, et qu’ils promettent à l’histoire naturelle, au dessin des machines et des appareils ou de l’architecture et des ornements, un procédé expéditif pour représenter fidèlement des détails compliqués ou des traits d’un dessin original. Ce procédé demande de nouvelles re-