Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/94

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

disque qu’à la profondeur de mètres ( pieds). Au port Jackson, les 12 et 13 février (il est facile de reconnaître qu’ici la date a de l’importance), on n’a jamais pu voir la planche à plus de mètres ( pieds) de profondeur, par un calme plat. La moyenne à la Nouvelle-Zélande, en avril, a été d’un mètre moindre. À l’île de l’Ascension, en janvier, sous des circonstances favorables, les limites extrêmes, dans une série de onze expériences, sont et pieds. Nous avons rapporté ces résultats, parce qu’ils se rattachent à d’intéressantes questions dont les naturalistes se sont beaucoup occupés il y a quelques années.

Les parties suivantes du rapport concernent la collection géologique et la zoologie. Cette pièce, que l’Académie a adoptée et transmise au gouvernement, est terminée par l’article suivant.

Botanique.

Dans le partage que les officiers attachés à l’expédition de M. Duperrey avaient fait entre eux des divers sujets de recherches dont ils devaient s’occuper, M. Dumont-Durville se trouva naturellement chargé de la botanique. Les riches collections de plantes et d’insectes qu’il avait rapportées, en 1820, de ses campagnes dans l’archipel Grec et dans la mer Noire, montraient déjà tout ce qu’on pouvait attendre de son zèle et de son, expérience. Quoique M. Durville, en sa qualité de commandant en second de la corvette, se trouvât obligé de veiller, dans les ports, à tous les minutieux détails relatifs aux approvisionnements ; quoique la surveillance de l’équipage formât aussi une partie assujettissante de ses fonctions, cet officier, grâce à la bonne harmonie qui a constamment