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tallisés, les divers oxides d’un même métal, et à distinguer les principes immédiats dont les composés organiques sont formés. Pour avoir le protoxide de plomb, par exemple, on emploie une dissolution de sous-acétate de plomb, de la litharge pulvérisée et une lame de plomb. Suivant la quantité de litharge, on obtient le protoxide en cristaux dodécaèdres ou en aiguilles prismatiques.

Je suis parvenu, par un moyen analogue, a former l’oxide de zinc, etc. Je reviendrai, dans un autre Mémoire, sur les oxides métalliques.

§ V.
De l’influence de la lumière sur les produits électro-chimiques, et conclusion.

L’appareil du tube recourbé en avec les dispositions que j’ai indiquées, est d’une application beaucoup plus étendue que le précédent, puisque l’on y fait usage du contact de deux dissolutions de sels différents, tandis que dans l’autre on n’a que les effets qui résultent du contact de deux dissolutions d’un même sel à différents degrés de saturation. Ces appareils donnent chacun des produits qui leur sont propres. On sent bien que l’accroissement des cristaux n’est pas indéfini, car il arrive un instant où les éléments dissous dans les liquides ayant été employés, l’action cesse. Il faut donc disposer les appareils de manière à en remettre d’autres sans trop déranger la marche de l’opération. Quand on fait usage du tube en il faut essayer de temps en temps, un excellent galvanomètre, si le sens du courant n’est pas changé ; car, s’il l’était, il se formerait alors de nouveaux produits. Cet essai est facile en séparant les deux lames de à