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570 une portion du zinc qui est transportée sur la plaque cuivre ; de même l’acide nitrique qui se trouve dans l’autre case, s’empare d’une partie du cuivre de la dissolution qui a traversé les deux diaphragmes, et est réduit par le zinc. En diminuant par ce moyen l’intensité du courant secondaire, on arrive à des effets sensiblement constants.

Pour compléter l’analyse des effets produits dans un couple voltaïque par l’influence des actions électro-chimiques, il était nécessaire de déterminer à quel point ces actions cessaient d’agir pour augmenter l’intensité du courant, c’est ce que j’ai fait de la manière suivante. L’expérience étant disposée comme dans le no 1, et la déviation se trouvant de on ajoute peu à peu de l’acide sulfurique dans la case zinc, la déviation augmente successivement jusqu’à qui est son maximum ; un nouvel excès d’acide ne la fait pas changer. Quelques gouttes d’acide nitrique dans la case cuivre porte l’aiguille aimantée à Je crois avoir rapporté assez de faits pour démontrer l’influence de l’action individuelle de chaque liquide sur ces deux lames du couple voltaïque pour modifier l’intensité du courant.

J’ai cherché ensuite si les rapports précédents, obtenus avec un seul couple, étaient encore les mêmes quand on en réunissait plusieurs, de manière à former une pile ; les résultats ont été absolument semblables, et je crois inutile de les rapporter.

Une pile construite suivant les principes que je viens de faire connaître, c’est-à-dire, dans laquelle chaque métal plonge dans une case particulière qui renferme un liquide convenable ; cette pile, dis-je ; réunit toutes les conditions les plus favorables, puisqu’on évite les causes qui peuvent