Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/812

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

médiaire de la baudruche qui n’est là que pour retarder le mélange ou la combinaison des liquides contenus dans chacune des cases. À la rigueur, on aurait pu ne mettre qu’un diaphragme ; mais l’expérience m’a prouvé que les deux étaient nécessaires, surtout quand l’observation durait quelque temps. Le fond de cette boîte est ouvert seulement dans la partie située entre les deux diaphragmes ; il résulte de cette précaution qu’en plongeant l’appareil dans un vase qui renferme un liquide conducteur, les liquides contenus dans chacune des cases extrêmes ne se mêlent que difficilement.

On peut, si l’on veut, fermer cette ouverture, et mettre dans la case du milieu un des liquides contenus dans l’une des deux autres.

Je considère d’abord le cas où les trois cases ne contiennent que de l’eau avec un cinquantième d’acide sulfurique, et l’une des deux cases extrêmes, une lame de cuivre et l’autre une lame de zinc, en communication chacune avec les extrémités du fil d’un multiplicateur. On obtient les résultats suivants :

no  I.

Je recommence l’expérience après avoir changé les liquides