plus d’un degré et demi, et qu’en définitive cette ligne et celle de M. Morlet ne sont nulle part à deux degrés de distance l’une de l’autre dans le sens des cercles de latitude.
Ces divers résultats se rapportent à l’équateur magnétique de l’année 1780. Est-il survenu, depuis lors des changements notables, soit dans la forme de cette courbe, soit dans la position de ses nœuds ? Nous ne doutons pas, disent les commissaires, que les travaux de M. Duperrey, réunis aux excellentes observations de M. Freycinet, n’éclaircissent complètement cette question ; votre commission doit se borner à vous présenter ici ce qu’elle a pu déduire d’un premier aperçu.
La Coquille a coupé six fois l’équateur magnétique. Deux des points dont elle a ainsi déterminé directement la position, sont situés dans l’Océan atlantique par et de longitude occidentale, et par et de latitude sud. Dans la carte de M. Morlet, les latitudes des points de la ligne sans inclinaison correspondants à et de longitude occidentale, sont respectivement : et La ligne sans inclinaison semble donc, sur le premier point, s’être rapprochée de l’équateur terrestre de et, par le méridien du second, de Échec de l’analyse (SVG (MathML peut être activé via une extension du navigateur) : réponse non valide(« Math extension cannot connect to Restbase. ») du serveur « http://localhost:6011/fr.wikisource.org/v1/ » :): {\displaystyle 1^\circ51'.} La carte de M. Hansteen donne, à fort peu près, les mêmes différences.
Dans la mer du Sud, près de la côte d’Amérique, M. Duperrey a trouvé d’abord en allant du Callao à Payta, ef ensuite pendant sa navigation entre Payta et les îles de la Société, deux points de l’équateur magnétique, dont voici les coordonnées.
