chlorate d’or dans la capsule près de la lame, l’aiguille aimantée finit par éprouver une déviation de 80º, dans un sens tel le bout devient négatif par rapport au liquide ; que mais si, au lieu de la dissolution, on verse quelques gouttes d’acide hydro-chlorique, l’or est attaqué aussitôt, il y a formation d’hydro-chlorate d’or et production d’effets électriques absolument semblables aux précédents, tant pour la direction que pour l’intensité ; et, comme dans ces deux cas, il y a réaction de l’hydro-chlorate d’or sur l’acide nitrique, laquelle rend l’acide positif, on ne peut douter qu’elle ne prévale dans cette circonstance sur celle qui provient de l’action chimique de l’acide hydro-chloro-nitrique sur ce métal. Cette expérience montre combien il est difficile de constater positivement le dégagement de l’électricité, dans l’acte même de la combinaison d’un métal avec un acide, abstraction faite de la réaction de la dissolution qui se forme sur le liquide qui l’environne. Pour l’éviter, il faut opérer de la manière suivante :
On remplit deux capsules et d’une dissolution de nitrate de cuivre, et l’on plonge dans chacune d’elles le bout d’une lame de cuivre parfaitement décapée, dont l’autre communique au galvanomètre ; il ne se produit rien : mais si l’on ajoute une goutte d’acide nitrique, au liquide de la capsule le bout qui y plonge devient négatif. Dans ce cas, on a l’effet électrique quí résulte de l’action du métal sur l’acide ; car celui de la réaction des dissolutions doit être sensiblement nul. Cet effet est conforme au fait général.
L’étain et son sulfate, le fer et son hydro-chlorate, le plomb, l’antimoine et le bismuth avec leurs dissolutions respectives agissent de même que le cuivre par rapport à