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penser que des notions moins imparfaites que celles qu’on possède sur l’état élastique et de cohésion des cristaux, pourront jeter du jour sur beaucoup de particularités de la cristallisation : par exemple, il ne serait pas impossible que les degrés de l’élasticité d’une substance déterminée ne fussent pas exactement les mêmes, pour une même direction rapportée à la forme primitive, lorsque d’ailleurs la forme secondaire est différente ; et, s’il en était ainsi, comme quelques faits m’induisent à le soupçonner, la détermination de l’état élastique des cristaux conduirait à l’explication des phénomènes les plus compliqués de la structure de ces corps. Enfin, il semble que la comparaison des résultats fournis, d’une part, par le moyen de la lumière, touchant la constitution des corps, et de l’autre, par le moyen des vibrations sonores, doit nécessairement concourir aux progrès de la science de la lumière elle-même, ainsi qu’à ceux de l’acoustique.