l’un se compose de deux lignes croisées rectangulairement, et qui se placent toujours sur les diagonales du losange, contour primitif de la lame, et dont l’autre est formée de deux branches d’hyperbole auxquelles les lignes précédentes servent d’axe (voy. fig. 7 bis, no 6); mais avec cette particularité que c’est la petite diagonale qui devient le premier axe de l’hyperbole, tandis qu’elle en est le second dans la lame correspondante de cristal de roche (voy. fig. 3 bis, no 11). Ici on peut se demander jusqu’à quel point cette différence de structure peut influer sur les phénomènes de lumière qui sont propres à chacune de ces deux substances, dont l’une est un cristal à double réfraction attractive, et l’autre à double réfraction répulsive.
Il paraît donc résulter de ce rapprochement entre les phénomènes que présentent la chaux carbonatée et le cristal de roche, par rapport aux vibrations sonores que l’arrangement des figures acoustiques et les nombres de vibrations dont elles s’accompagnent se trouvent toujours liés intimement avec les directions de clivage dans chaque lame ; et l’on peut dire, en général, que si ces directions se coupent à angle droit, dans le plan de la lame, l’un des deux modes de division se composera toujours de deux lignes croisées rectangulairement ; tandis que si elles sont inclinées l’une sur l’autre, les deux sytèmes nodaux seront des courbes hyperboliques.
La disposition des lignes nodales sur les lames circulaires de chaux sulfatée vient encore à l’appui de cette conclusion. En effet, les lames minces de cette substance se rompent suivant deux directions inclinées entre elles de et l’expérience montre que les deux modes de division qui