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parallèlement à l’axe, et non parallèlement à deux faces de l’hexaèdre, on peut toujours distinguer quelles sont celles des faces de la pyramide qui sont susceptibles de clivage. L’on peut encore arriver au même résultat par la disposition des modes de division d’une lame prise à peu près parallèlement à l’une des faces de la pyramide.

Sixièmement. Quelle que soit la direction des lames, l’axe optique ou sa projection sur leur plan y occupe toujours une position qui est liée intimement avec l’arrangement des lignes acoustiques : ainsi, par exemple, dans toutes les lames taillées autour de l’une des arêtes de la base du prisme, l’axe optique ou sa projection correspond constamment à l’une des deux droites qui composent le système nodal formé de deux lignes qui se coupent rectangulairement.

Quoiqu’on découvre sans doute une grande analogie entre les phénomènes que vient de nous offrir le cristal de roche, et ceux que nous avons observés dans les corps où l’élasticité est différente suivant trois directions perpendiculaires entre elles, néanmoins on est forcé de reconnaître que, par rapport au mode d’expérience dont nous faisons usage dans ces recherches, le cristal de roche ne peut pas être mis au nombre des substances à trois axes rectangulaires et inégaux d’élasticité, et encore bien moins au nombre de celles dont toutes les parties sont arrangées symétriquement autour d’une seule ligne droite. En effet, les mêmes phénomènes s’y reproduisent constamment dans trois positions différentes ; et il semble que tout s’y rapporte aux diverses directions de clivage, aux faces et aux arêtes du rhomboèdre primitif. Ainsi toutes les lames taillées paral-