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nomènes. L’inspection de la fig. 7 bis fait donc voir que les branches de l’hyperbole nodale du no 3, parallèle à par conséquent au plan sont plus redressées que celles des lames qui la précèdent ou qui la suivent ; et, en admettant que ce maximum d’écartement ait également lieu dans le quartz pour le plan diagonal correspondant de son rhomboèdre, comme ce plan forme avec la face clivable de la pyramide un angle de la lame dont il s’agit serait inclinée de sur l’axe du cristal, la face de la pyramide faisant avec cet axe un angle de ainsi la projection de cette lame sur le plan de la fig. 3 serait la ligne

Maintenant que ce maximum d’écartement des sommets de l’hyperbole nodale se trouve ainsi déterminé, il est facile de reconnaître une grande analogie entre les phénomènes de la fig. 8, pl. 1re et ceux de la fig. 3 bis, pl. 2 ; car, en supposant entre les nos 3 et 4 plusieurs lames intermédiaires, celle qui serait inclinée de sur l’axe correspondrait au no 1 de la fig. 8, pl. 1re ; le no 4 dans le cristal correspondrait au no 3 dans le bois, et enfin le no 11, où se trouve un second maximum d’écartement des sommets de l’hyperbole, dans les lames de cristal, correspondrait au no 6 dans le bois ; de sorte que les mêmes phénomènes, qui n’embrassent, dans un corps à trois axes rectangulaires d’élasticité, qu’un arc de pour se reproduire ensuite en sens contraire dans le quadrant suivant, embrassent dans le cristal de roche un arc de et ne peuvent pas se reproduire entièrement, parce que des phénomènes semblables à ceux que nous venons d’observer pour une série de lames taillées autour de fig. 1, pl. 2, se retrouvant, pour les mêmes de-