Les nombres de vibrations qui étaient, à très-peu près, les mêmes pour le no 1, qui ne faisait entendre que les sons re et re +, vont toujours en s’éloignant davantage jusqu’à la lame no 4, où le plus grave étant ut, le second est le sol + de la même octave, quoique les deux modes de division soient les mêmes que ceux du no 1. C’est ce son ut, donné par l’un des modes de division de la lame perpendiculaire à la face de la pyramide, que j’ai pris pour terme de comparaison, et auquel se rapportent les sons de toutes les autres lames. À partir de la lame no 4, le système variable se désunit de nouveau, mais en sens contraire ; les courbes qui le forment vont en se redressant, tandis que leurs sommets s’éloignent, et en même temps les deux sons se rapprochent au point d’être sensiblement les mêmes dans le no 8, incliné d’environ sur l’axe. Le système hyperbolique cesse ici d’affecter une position déterminée, et il peut, sans que le son subisse aucun changement, se transformer graduellement dans le système rectangulaire qui en forme les axes, de sorte que cette lame paraît être exactement dans les mêmes conditions que le no 5 de la fig. 8, pl. ire. Dans un cristal de roche, il y a donc trois plans analogues au précédent, puisque les phénomènes que présentent les lames taillées autour de l’arête de la base du prisme, seraient, comme je m’en suis assuré, exactement les mêmes que ceux que présenteraient, pour les mêmes degrés d’inclinaison, des lames taillées autour des deux autres arêtes
Au delà du no 8, les sons recommencent à s’éloigner l’un de l’autre, et les branches de l’hyperbole continuent à se redresser jusqu’au no 11, parallèle à la seconde face de la pyramide. Là, la distance entre leurs sommets est plus grande