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bituelle des orages, comme l’ont pensé quelques physiciens ; mais si la societé doit un jour retirer de nouveaux avantages de ces instruments, ces avantages seront sans doute, comme tous les autres bienfaits des sciences, le fruit de recherches persévérantes et d’une observation assidue de la nature.

Si le Mémoire dont nous avons pris connaissance ne contient point la solution de la question difficile que l’auteur s’est proposée, nous pouvons du moins assurer qu’il n’y a aucune partie de cet ouvrage où l’on ne remarque un vif désir de concourir au bien public. Des recherches entreprises dans une vue aussi honorable, inspirent toujours une juste considération, même lorsqu’elles ne sont point couronnées du succès.

Vos commissaires ont apprécié ce motif ; mais devant surtout vous présenter le résultat de leur examen, ils n’ont pu se dispenser de proposer la conclusion suivante qui termine ce rapport :

Que le Mémoire intitulé : Essai sur les moyens de diminuer la violence des orages, et de prévenir la formation de la grêle, ne contient aucunes recherches nouvelles fondées sur des observations précises ; et que les vues de l’auteur, dans l’état actuel de son travail, ne sont point appuyées de preuves suffisantes qui puissent déterminer l’approbation de l’Académie. »

On n’a pu comprendre dans les analyses précédentes l’extrait d’un rapport fait à l’Académie sur une expédition nautique dont les sciences ont retiré des avantages importants. Nous voulons parler du voyage de découvertes exécuté dans les années 1822, 1823, 1824 et 1825 sous le com-