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perpendiculaires à deux faces parallèles de l’hexaèdre, quoiqu’elles soient d’ailleurs parallèles à l’axe comme les précédentes : au lieu d’un système de lignes croisées rectangulairement et d’un système hyperbolique, elles ne présentent plus que deux systèmes hyperboliques qui paraissent tout-à-fait semblables, et qui s’accompagnent cependant de sons très-différents, puisque l’un des deux fait entendre le , et l’autre le fa# de la même octave. Les axes principaux de chacune des deux courbes hyperboliques paraissent se croiser au centre de la lame ; ils sont inclinés l’un sur l’autre de à de sorte que les branches de ces courbes se croisent entr’elles ; et si, par le centre de la lame, on fait passer une ligne qui soit également inclinée sur chacun des axes et qu’on suppose que cette ligne soit la trace d’un plan perpendiculaire à la lame, ce plan sera pour la lame iii, parallèle à la face de la pyramide, fig. 1re ; pour la lame vii à la face et enfin, pour la lame xi à la face de sorte qu’il faut conclure de là que les six faces de la pyramide ne jouissent pas des mêmes propriétés, et que les trois les trois que nous venons d’indiquer jouent un rôle important dans le phénomène qui nous occupe. Il est à remarquer que les modes de division de ces lames sont exactement les mêmes que ceux de la lame no 3 de la fig. 14, pl. ire, qui ne contient aucun des axes d’élasticité dans son plan. Maintenant, si l’on considère les lames II, IV, VI, VIII, X, XII, intermédiaires aux précédentes et à celles qui sont parallèles aux faces de l’hexaèdre, on leur trouve aussi des propriétés qui semblent tenir de celles des unes et de celles des autres, soit pour la distribution des lignes nodales des deux systèmes, soit pour les sons qu’elles font entendre. Ainsi, par rapport au procédé