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Avant de passer à la description des phénomènes qui se rapportent à chaque série de lames, nous remarquerons que, dans toutes les figures, la ligne représente l’axe même du cristal, lorsqu’il est contenu dans le plan de la lame, ou sa projection, dans le cas contraire, et que la position de cet axe a été déterminée avec beaucoup de soin, pour chaque lame en particulier, au moyen de la lumière polarisée ; de sorte qu’avec cette donnée et les détails dans lesquels nous entrerons , on pourra toujours se figurer facilement la position occupée par une lame quelconque, dans l’intérieur de la masse du cristal.

Première Série.
Lames parallèles à l’axe de l’hexaèdre.

Si nous considérons d’abord les lames i, v, ix, fig. 2 et 2 bis qui sont parallèles aux faces de l’hexaèdre, nous voyons qu’elles affectent exactement les mêmes modes de division : l’un de ces modes, celui qui est indiqué par des lignes ponctuées, est composé de deux lignes nodales qui se croisent rectangulairement, tandis que l’autre ressemble aux deux branches d’une hyperbole, à laquelle les deux lignes précédentes serviraient d’axes. Le son du premier système étant fa, celui du second est le # de la même octave. Ainsi, dans une lame quelconque prise parallèlement aux faces de l’hexaèdre, l’une des lignes nodales du système rectangulaire correspond toujours à l’axe mème du cristal. Ici tout se passe comme dans les lames composées de fibres parallèles et qui contiennent dans leur plan au moins l’un des axes d’élasticité ; mais il n’en est plus de mème pour les lames iii, vii, xi