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l’axe, quoiqu’il soit différent pour ces derniers et pour les premiers ; enfin, il fallait vérifier si, en effet, les lames taillées parallèlement aux faces de la pyramide étaient susceptibles d’affecter les mêmes modes de division, et si ces modes étaient différents de ceux des trois lames taillées parallèlement aux faces ceux-ci étant d’ailleurs semblables entre eux. L’expérience ayant montré qu’en effet les choses se passent de cette manière, il est évident que toutes les séries de lames perpendiculaires à un plan normal à deux faces parallèles quelconques du prisme, et passant par son axe, doivent présenter des phénomènes identiques pour les mêmes degrés d’inclinaison, et qu’il doit en être de même pour les séries de lames perpendiculaires à un plan quelconque passant par deux arêtes opposées de l’hexaèdre. Toutes les lames que nous avons employées ont ligne d’épaisseur et ou lignes de diamètre ; elles ont été travaillées avec beaucoup de soin, et elles sont polies, afin qu’on puisse comparer les phénomènes qu’elles produisent, par rapport à la lumière, avec ceux qu’elles présentent relativement aux vibrations sonores. Enfin, quoiqu’elles aient été prises dans cinq ou six cristaux différents et de divers pays, on peut supposer qu’elles appartenaient à un mème morceau de quartz, parce que, chaque fois qu’il fallait passer d’un cristal à un autre, on prenait la précaution de faire tailler dans le nouveau un certain nombre de lames destinées seulement à servir de repère avec les expériences déjà faites ; et, par ce procédé, on a pu s’assurer que des cristaux d’un aspect très-différent, tels que ceux de Madagascar et du Dauphiné, ne présentaient cependant pas de différences notables dans leur structure.