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clivé parallèlement à trois faces non-adjacentes de la pyramide, telles, par exemple, que et leurs parallèles L’exactitude de cette induction se trouve d’ailleurs confirmée par une expérience très-simple qui consiste à faire rougir un prisme de cristal de roche et à le refroidir subitement : opération qui en détermine la fracture, et qui, le plus souvent, donne pour résultat des morceaux de cristal qui ont la forme de rhomboèdres.

En partant de ces notions qui nous sont fournies par la minéralogie, il est clair que des lames circulaires prises parallèlement ou perpendiculairement à l’axe, parallèlement à une face clivable ou non-clivable de la pyramide, etc., doivent, par rapport aux vibrations sonores, présenter des phénomènes différents, puisque, pour ces diverses directions, la cohésion et l’élasticité ne sont pas les mêmes. En conséquence, pour simplifier autant que possible l’examen de ces phénomènes, nous avons fait tailler, dans divers morceaux de cristal de roche, un nombre considérable de lames circulaires prises d’abord dans les divers azimuts d’un plan perpendiculaire à l’axe, fig. 2 et 2 bis ; ensuite, suivant les azimuts d’un plan perpendiculaire à deux faces parallèles de l’hexaèdre, et passant par son axe, fig. 3 et 3 bis ; enfin, suivant les divers azimuts d’un plan passant par l’axe et par deux arêtes opposées du cristal, fig. 4 et 4 bis.

Comme il était nécessaire de légitimer par des faits cette disposition générale des expériences, il était indispensable de constater d’abord que l’état élastique du cristal est le mème pour tous les plans parallèles aux faces naturelles de de l’hexaèdre, et ensuite, qu’il est aussi le même pour tous les plans perpendiculaires aux précédents et passant par