qui est susceptible de produire le plus petit nombre de vibrations.
6o Quand l’un des axes est dans le plan de la lame, et que l’élasticité dans le sens perpendiculaire à cet axe est égale à celle qu’il possède lui-mème, les deux systèmes nodaux sont semblables ; ils se composent chacun de deux lignes droites qui se coupent rectangulairement, et ils se placent à l’un de l’autre. Il n’y dans un corps qui possède trois axes inégaux d’élasticité, que deux plans qui jouissent de cette propriété.
7o Le premier axe des courbes nodales se plaçant toujours suivant la direction de la moindre résistance à la flexion, il suit de là que, quand dans une série de lames cet axe se place dans la direction occupée d’abord par le second, c’est que, suivant cette dernière direction, l’élasticité est devenue relativement moindre que dans l’autre.
8o Dans un corps qui possède trois axes inégaux d’élasticité il y a quatre plans pour lesquels l’élasticité est distribuée de telle manière que les deux sons des lames parallèles à ces plans deviennent égaux, et que les deux modes de division se transforment graduellement l’un dans l’autre, en tournant autour de deux points fixes que, pour cette raison, j’ai appelés centres nodaux.
9o Les nombres des vibrations ne sont liés qu’indirectement avec les modes de division, puisque deux figures nodales semblables, comme dans le no 3, fig. 8, et dans le no 3, fig. 14, s’accompagnent de sons très-différents ; tandis que, d’un autre côté, les mêmes sons sont produits à l’occasion de figures très-différentes, comme cela a lieu pour le no 5 de la fig. 8.
