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de lames, l’une prise autour de la diagonale et l’autre autour de la diagonale mais on conçoit que les dispositions des lignes nodales qu’elles présenteraient différeraient assez peu de celles de la quatrième série, pour que nous puissions nous dispenser de les examiner.

Tels sont, en général, les phénomènes qu’on observe dans les corps qui, comme celui que nous venons d’examiner, possèdent trois axes rectangulaires d’élasticité : réunis dans un petit nombre de propositions, les résultats que nous avons obtenus se réduisent aux données générales suivantes :

1o Lorsque l’un des axes d’élasticité se trouve dans le plan de la lame, l’une des figures nodales se compose toujours de deux lignes droites qui se coupent à angle droit, et dont l’une se place constamment sur la direction même de cet axe ; l’autre figure est alors formée par deux courbes qui ressemblent aux branches d’une hyperbole.

2o Lorsque la lame ne contient aucun des axes dans son plan, les deux figures nodales sont constamment des courbes hyperboliques ; jamais il n’entre de lignes droites dans leur composition.

3o Les nombres de vibration qui accompagnent chaque mode de division sont, en général, d’autant plus élevés que l’inclinaison de la lame sur l’axe de plus grande élasticité devient moindre.

4o La lame qui donne le son le plus aigu, ou qui est susceptible de produire le plus grand nombre de vibrations, est celle qui contient dans son plan l’axe de plus grande élasticité et celui de moyenne élasticité.

5o La lame qui est perpendiculaire à l’axe de plus grande élasticité est celle qui fait entendre le son le plus grave, ou