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tient l’un des axes d’élasticité, et que par conséquent nous avons déjà eu occasion d’observer ; ainsi la lame no 3, fig. 8, qui passe par la diagonale et par l’arête contient la diagonale dans son plan de même le no 4, fig. 10, qui passe par l’une des diagonales ou et qui est perpendiculaire au plan contient aussi dans son plan ; et enfin la lame no 3 de la fig. 12, parallèle au plan est également dans le même cas. Ainsi, si fig. 15, est un plan perpendiculaire à la diagonale et si les lignes 1, 3, 5, indiquent les directions des trois lames dont nous venons de parler, il suffira pour connaître la marche des transformations qui lient entre eux les modes de division de ces lames, de prendre autour de dont la projection est en quelques autres lames telles que 2, 4, 6. Les nos 1, 2, 3… de la fig. 16 représentent cette série ainsi complétée, et la ligne ponctuée indique dans tous la direction de la diagonale du cube.

Le système nodal représenté par des lignes pleines, st compose, pour le no 1, de deux lignes nodales croisées, dont l’une se place sur l’axe et l’autre suivant une direction perpendiculaire ; il se transforme, no 2, en des courbes hyperboliques qui, par le rapprochement de leurs sommets, redeviennent des lignes droites dans le no 3, qui contient l’axe de plus grande élasticité ; ensuite ces courbes s’écartent de nouveau, no 4, et dans le même sens que no 2, puis elles se changent une troisième fois en des lignes droites, dans le no 5, qui contient l’axe de moindre élasticité ; et enfin elles reprennent l’aspect de deux branches d’hyperbole dans le no 6.

Les transformations du système ponctué sont bien moins